#4001
Martin W
Participant

    Sent info from France, re the two largest wetlands in France evidently free of H5N1.
    altavista babelfish translation of first article:

    Quote:
    The two inspection networks of the birds of the regional park of the Camargue, the National office of hunting and wild fauna and the Tower of Valat, were shown reassured Monday as for the risk to discover an aviary case of influenza on their territory, one learned to the director from the park. According to Didier Olivery, on 1.500 birds analyzed to date, 5% presented cases of influenza but none was carrying virus H5N1.

    “It is rather reassuring”, declared Mr. Olivery, at the end of a meeting of the two networks which regularly take stock on the situation in the Camargue. “the Camargue was identified as the site more at the risk of France because a million migratory birds forward there, but one notes the opposite”, declared Mr. Olivery.

    The director of the park explains this report by two factors: “There is no site of intensive poultry breeding on the 100.000 hectares of the park, which in addition counts a very low density of population”. A new peak of migration from Africa is waited until mid-April, “but not ducks”, one of the principal reserves of virus H5N1, specified Mr. Olivery, adding that the park continued to reinforce its inspection network.”

    The 2 articles:

    Grippe aviaire – Les réseaux de surveillance du parc de Camargue “rassurés” TERRE NET
    (south of france, near Marseille)

    ( Publié le 21/03/2006 à : 09H 15 min )

    Les deux réseaux de surveillance des oiseaux du parc régional de Camargue, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et la Tour du Valat, se sont montré rassurés lundi quant au risque de découvrir un cas de grippe aviaire sur leur territoire, a-t-on appris auprès du directeur du parc.

    Selon Didier Olivery, sur 1.500 oiseaux analysés à ce jour, 5% présentaient des cas de grippe mais aucun n’était porteur du virus H5N1. “C’est plutôt rassurant”, a déclaré M. Olivery, à l’issue d’une réunion des deux réseaux qui font le point régulièrement sur la situation en Camargue. “La Camargue a été identifiée comme le site le plus à risque de France parce qu’un million d’oiseaux migrateurs y transitent, or on constate le contraire”, a déclaré M. Olivery.

    Le directeur du parc explique ce constat par deux facteurs: “Il n’y a aucun site d’élevage intensif de volailles sur les 100.000 hectares du parc, qui compte par ailleurs une très faible densité de population”. Un nouveau pic de migration venu d’Afrique est attendu mi-avril, “mais pas de canards”, l’un des principaux réservoirs du virus H5N1, a précisé M. Olivery, ajoutant que le parc continuait de renforcer son réseau de surveillance.”
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    Subject: Dépêche sur le Marquenterre

    (its a big wetland reserve in the north of France, rivers Somme’s bay)

    “LE MARQUENTERRE NE PREVOIT PAS D’ARRIVEE IMMINENTE DU H5N1 SUR SES TERRES

    Les responsables du parc ornithologique du Marquenterre, un des plus
    importants d’Europe pour l’observation des oiseaux migrateurs, sont
    confiants: on ne devrait pas constater l’arrivée du virus pathogène H5N1 sur
    leurs terres cette saison.

    “Les cas de virus aviaire H5N1 sur des oiseaux sauvages ont été enregistrés
    sur un trajet limité vers l’Ouest de ceux de la Caspienne et de la mer Noire
    qui voulaient échapper à la vague de froid et pas du tout sur la route
    classique de migration Afrique-Europe sur laquelle nous nous trouvons”,
    souligne Philippe Carruette, responsable du suivi scientifique et
    pédagogique dans cette réserve naturelle de la baie de Somme.

    Il soutient l’hypothèse d’une infection de ces oiseaux sauvages par le biais
    des fientes de poulets utilisées pour nourrir les poissons d’étangs ou pour
    servir d’engrais dans les prés, en Asie.

    Les oiseaux sauvages seraient donc “victimes et pas la cause première de
    l’épizootie”, souligne l’ornithologue du Marquenterre. En Afrique,
    remarque-t-il, le virus est apparu dans les grands élevages du Nigeria,
    approvisionnés en oeufs turcs et poussins chinois et on ne connaît encore
    aucun malade humain de la grippe aviaire qui ait été contaminé par un oiseau
    sauvage.

    Depuis que le Marquenterre a noué une relation privilégiée avec l’Institut
    Pasteur dans les années 80, M. Carruette et d’autres membres du personnel
    relèvent les oiseaux morts et capturent régulièrement des spécimens vivants
    avec des nasses sur le territoire de la réserve.

    “Si on n’arrive pas à déterminer nous-mêmes les causes de la mort, on les
    envoie pour analyse aux services vétérinaires. Quant aux vivants, en même
    temps que nous les baguons (un millier en moyenne par an), nous effectuons
    nous-mêmes des prélèvements dans le croupion avec un coton-tige”,
    précise-t-il.

    Résultat : au Marquenterre, si on relève régulièrement la présence de divers
    virus grippaux, on n’a jamais décelé l’arrivée du redouté H5N1 alors qu’on
    le scrute tout particulièrement depuis 1997.

    Pour effectuer ces opérations, les seules mesures de sécurité sont le port
    de gants jetables, le lavage des combinaisons de travail à 90° et un bain
    pédiluve pour les bottes : les précautions n’ont pas évolué avec l’alerte
    récente.

    Actuellement au Marquenterre, les bataillons migrants de canards souchets et
    pilets, oies cendrées, cigognes et spatules arrivant du sud, rejoignent les
    canards tadornes, oies bernaches nonnettes et huîtriers-pie qui hivernaient
    sur place.

    Sur les quelque 2,5 milliards d’oiseaux qui effectuent la migration sud-nord
    en cette saison, il est impossible de dénombrer ceux qui passent par
    Marquenterre. 280 espèces peuvent être vues à un moment ou un autre sur ses
    250 hectares, où la biodiversité est renforcée par un aménagement optimal
    des étangs, vasières, roselières et lagunes.

    Selon les responsables, alors qu’on n’est pas encore en pleine saison, le
    nombre de visiteurs n’a pas vraiment décru sauf les groupes scolaires.

    “Les quelque 140.000 personnes qui viennent ici chaque année sont souvent
    bien informées. Elles ne manifestent pas de crainte particulière et posent
    des questions pertinentes”, souligne M. Carruette.

    “Nous leur disons que si en théorie tous les volatiles peuvent attraper la
    grippe aviaire, les probabilités sont très faibles pour les oiseaux qui ne
    vivent pas dans l’eau : ils peuvent donc continuer à accueillir les
    passereaux dans les mangeoires et les hirondelles sous les toits”.”